Les affaires Médiator ou Lévothyrox sont deux affaires sanitaires et judiciaires récentes qui ont beaucoup fait parler d’elles. Elles ont été révélées grâce à un lanceur d’alerte. Mais jusqu’à récemment, le lancement de tels scandales exposait nos lanceurs d’alerte à des pressions et des menaces ! Aujourd’hui, la création d’une adresse de centralisation des dénonciations et l’anonymisation des révélations suffira-t-elle à protéger nos lanceurs d’alerte ? LQDP vous dévoile les nouveautés sur les lanceurs d’alerte !
Qu’est-ce qu’un lanceur d’alerte ?
La loi relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique du 9 décembre 2016, définit le lanceur d’alerte comme « une personne physique qui révèle ou signale, de manière désintéressée et de bonne foi, un crime ou un délit, une violation grave et manifeste d’un engagement international régulièrement ratifié ou approuvé par la France, d’un acte unilatéral d’une organisation internationale pris sur le fondement d’un tel engagement, de la loi ou du règlement, ou une menace ou un préjudice graves pour l’intérêt général, dont elle a eu personnellement connaissance. »